Sept jours se sont écoulés depuis la mort d'Isabeau, quand je suis rentré ce jour-là avec son corps, j'ai compris directement que les visions de Mahault c'étaient débloquées, elle était triste d'avoir perdu sa grand-mère mais elle m'en voulait énormément de lui avoir caché la situation.

J'avais bon lui expliquer que Isabeau m'avait fait promettre, pour elle cela ne comptait pas, je l'avais trahie.

Depuis ce jour, j'essaie au mieux de la convaincre de me suivre, que l'on ne pouvait pas rester ici, mais rien à faire, elle est bien trop têtue.

Ce matin je me lève comme à mon habitude au chant du coq, je n'étais plus vraiment obligé de me lever si tôt, la récolte étant terminé je n'avais plus vraiment grand-chose à faire à part m'occuper des animaux et parfois arroser les plantes quand elles en avaient besoin.

En arrivant dans l'autre pièce je constate que Mahault n'est pas là, elle est sûrement encore couchée, depuis la mort d'Isabeau, elle passe de plus en plus de temps dans sa chambre, oubliant parfois même de se nourrir.

Je me rafraîchis un peu, je m'habille et je vais dehors nourrir les animaux et ramasser les œufs.

Une fois terminé, je rentre pour préparer la pitance, j'en prépare suffisamment pour moi et Mahault, j'avais bien l'intention de l'obliger à manger aujourd'hui, il fallait qu'elle pense un peu à l'enfant qu'elle portait.

Une fois la pitance prête, je monte à l'étage pour réveiller Mahault, je m'avance doucement, m'assieds sur le lit, elle ouvre les yeux, je vois bien qu'ils sont rougis, elle a sûrement encore passé la nuit à pleurer, je déteste la voir comme cela.

Athalaric - J'ai préparé la pitance, viens manger s'il te plaît. "Dis-je doucement"

Mahault - Je n'ai point faim ! "Dit-elle sèchement"

Athalaric - Mahault il faut que tu te nourrisses, pense à l'enfant.

Mahault - Je veux que tu quittes cette maison, je n'ai pas besoin de toi ! "Dit-elle avec conviction"

Athalaric - J'ai promis à Isabeau de prendre soin de toi et l'enfant.

Mahault - Mais moi je ne veux point !
Tu ne peux point m'obliger à te suivre.

Athalaric - Tu vas manger, si tu refuses je te nourrirai de force Mahault ! "Dis-je énerver"

Mahault - Tu ne peux point m'y obliger !

Je me lève, la soulève de force, elle se débat mais je ne la lâche point, je descends avec elle et l'assieds sur une chaise.

Elle essaie de se relever, mais je la bloque.

Athalaric - Tu vas rester assise femme et tu vas manger ! "Dis-je en haussant le ton"

Elle me regarde, ses yeux sont humides, cette fois elle n'essaie plus de se lever.

Athalaric - S'il te plaît Mahault, mange un peu. "Dis-je calmement"
Je ne veux point vous perdre.

Mahault - Tu dis cela comme ci tu éprouvais de l'amour pour moi, mais nous savons tous les deux que ce n'est point possible.

Athalaric - Je n'éprouve peut-être point ce genre de sentiment, mais je tiens énormément à toi.
On ne m'a point interdit cela par contre.

Elle ne répondit point à cette phrase, elle se contenta de manger, j'aurai peut-être dû lui dire cela avant peut-être que la situation n'aurai pas été si compliquée ses derniers jours.

Je m'installe en face d'elle pour manger, elle ne dit toujours pas un mot, mais elle me regarde fixement tout en continuant de manger.

Athalaric - On partira demain à l'aube, j'irai vendre les animaux au village aujourd'hui.

Elle ne répondit point, elle se contenta d'un signe de tête pour acquiescer.

Après avoir terminé de manger, elle s'est levée pour débarrasser, je l'ai suivie et l'ai enlacée par-derrière.

Je voulais lui montrer que même sans être fou amoureux d'elle, je pouvais être tendre et lui montrer à quel point elle était importante pour moi malgré tout.

J'ai glissé doucement ma main sur son ventre, il était légèrement arrondi, je le caresse doucement, elle tourne alors la tête vers moi avec un petit sourire.

Mahault - Tu seras un très bon père Athalaric.

Je n'avais pas encore imaginé les choses sous cet angle, élevé cet enfant comme s'il était le mien.

Athalaric - Je serai aussi un très bon époux, enfin si tu le veux.

Mahault - Tu sais que je t'appartiens déjà. "Dit-elle en se tournant vers moi"

Athalaric - Raison de plus pour échanger des vœux.

Mahault - Tu ne réserves point cela pour elle ?

Athalaric - Ici et maintenant il n'y a que toi Mahault. "Dis-je en l'embrassant"

Je serai bien resté plus longtemps à l'embrasser et plus encore, mais il fallait vraiment que j'aille au village vendre les animaux, je l'ai donc encore embrassée, lui ai promis de revenir très vite et je suis sorti de la maison, j'ai attaché les chèvres et j'ai chargé les poules dans une cage de bois que j'ai chargé sur le dos de mon cheval puis j'ai pris la route.

C'est au coucher du soleil que j'arrive enfin à la maison.

Quand je suis rentré, elle était au fourneau à préparer la pitance, je l'ai regardée pendant un temps et à peine elle eu finit que je me suis dirigé vers elle pour l'embrassé.

Nous avons ensuite mangé et discuté de la direction que nous prendrons demain, plus au nord m'a-t-elle dit, à croire qu'elle et sa grand-mère ne connaissait que cette direction, à moins qu'elle sache où reviendra Aliénor dans sa prochaine vie.

Après le repas, nous sommes montés nous coucher, mais bien sûr nous ne nous sommes point endormis tout de suite.

Pour ceux qui ne l'aurai pas encore lu, le chapitre 2 de "la deuxième vie de Lucie" est en ligne et le chapitre 3 sortira demain.

J'espère que ce chapitre vous a plu. 
N'hésitez pas à laisser un commentaire pour laisser une trace de votre passage sur le blog et à vous abonnez à la page facebook pour ceux qui ne sont pas déjà abonnés pour être informé des nouveaux chapitres de mes différentes histoires car certains groupes ne m'autorise plus à faire la pub de mes chapitres. Merci. 

Deux jours s'étaient écoulés, moi et Mahault nous n'avons pas encore discuté de ce qui s'était passé entre nous, il faut dire qu'Isabeau était toujours dans les parages.

Le coq se met à chanter, il fait toujours aussi chaud, terminé la récolte ne va pas être facile.

Je sors du lit, j'enfile une tenue et sort de ma chambre, il n'y a personne, aucune odeur de nourriture non plus.

Je regarde par la fenêtre, mais il n'y a personne, je commence à m'inquiéter, je monte alors doucement à l'étage, le lit d'Isabeau est vide, je me dirige alors vers l'autre pièce, Mahault est allongée sur son lit, elle est encore endormie et surtout complètement nue.

Comment ne pas avoir envie quand on tombe sur ce genre de scène, je m'avance alors doucement vers elle et m'assieds sur le lit.

Mahault - Tu aimes ce que tu vois ? "Dit-elle en se retournant"

Athalaric - Bien sûr que j'aime ce que je vois, tu es magnifique.

Mahault - Alors pourquoi j'ai l'impression que tu m'évites.

Athalaric - Je ne t'évite point.
C'est juste que ta grand-mère était très présente, donc ce n'est pas simple pour discuter.

Mahault - Elle n'est point là ce matin et de quoi veux-tu discuter ?

Athalaric - Ce qu'on n'a fait ne doit point se reproduire.

Mahault - Tu regrettes ? "Dit-elle tristement"

Athalaric - Non, bien sûr que non, c'est juste que je ne peux point t'aimer, ça m'est impossible, tu le sais bien Mahault.

Mahault - Je ne t'ai point demandé de m'aimer. "Dit-elle sèchement"
Je suis fatiguée, laisses-moi me reposer encore un peu s'il te plaît.

Je l'avais blessée, je pouvais le voir, elle avait des larmes au bord des yeux.

Athalaric - Mahault, je suis désolé, j'aurai peut-être dû utiliser d'autres mots, je ne veux pas te faire souffrir.

Mahault - Tu peux te préparer à manger, ma grand-mère à ramassé les œufs avant de partir.

Athalaric - Mahault ne m'en veux point s'il te plaît.

Mahault - Je ne t'en veux point, je veux que tu termines la récolte aujourd'hui, pour toi prendre la route demain à l'aube.

Athalaric - Mahault s'il te plaît.

Mahault - Je veux que tu sois parti demain ! "Dit-elle sèchement"

Continuer de discuter ne changera rien à cet instant, je sors alors de la chambre en espérant qu'elle se calmera vite.

Je prépare rapidement ma pitance, une fois finit de manger, je vais au jardin pour récolter le maïs.

Le temps passe, j'entends du bruit dans la maison, elle est réveillée, je l'entends s'énerver, je sais que c'est de ma faute, je prendre mon courage à deux mains et j'entre pour discuter avec elle.

Je m'avance vers elle doucement, je peux voir que ses yeux sont rougis.

Athalaric - Je suis désolé pour ce matin, je suis un idiot.

Mahault - Retourne faire la récolte ! Laisse-moi seule !

Athalaric - Je ne sortirai point. "Dis-je en m'avançant encore plus près"
Si cela peut t'aider gifle moi, je ne dirai rien s'est promis.

Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase qu'elle me prit au mot et me gifla.

Athalaric - Te sens-tu mieux ? "Dis-je en la regardant dans les yeux"

Elle me gifla une deuxième fois encore plus fort, celle-là je ne l'ai point vu venir.
Je la plaque contre le comptoir, son côté sauvage ne faisait que m'exciter, j'aimais cela.

Athalaric - Tu as de la chance de porter un enfant, car là j'ai bien envie de te prendre violemment.

Je vois un petit sourire ce dessiné sur son visage, bon sang, c'est ce qu'elle attend.

Mahault - Je ne suis pas fragile. "Dit-elle en gloussant"

Je commence alors à lui retirer ses vêtements à toute vitesse, une fois nue, je retire les miens, je la soulève et monte à l'étage avec elle, mon lit est trop petit pour tout ce que je veux lui faire.

Je l'installe sur le lit, l'embrasse et commence à caresser chaque parcelle de son corps, elle gémit doucement à chaque caresse, je glisse ma main sur son sexe, elle est déjà prête, je n'attends donc pas plus longtemps, j'entre en elle et commence mes va-et-vient.

Si la malédiction ne m'interdisait pas d'en aimer une autre, j'aurais pu facilement tomber amoureux d'elle, sa grand-mère veut que je vieille sur elle, alors autant qu'elle soit mienne.

Nous avons pratiquement passé la journée au lit, le soleil commencé à ce coucher et Isabeau n'était toujours pas rentrée.

Athalaric - Ta grand-mère n'a pas dit quand elle reviendrait ? "l'intérogais-je"

Mahault - Avant le coucher du soleil.

Athalaric - Le soleil se couche déjà, je vais partir à sa recherche.

Mahault - Elle va revenir, cela lui arrive parfois.

Athalaric - Je préfère aller voir. "Dis-je en me levant"

J'embrasse Mahault, m'habille et je pars à la recherche d'Isabeau.

La nuit est maintenant tombée, je ne trouve pas Isabeau au village, je pars alors vers la forêt.

Après avoir cherché pendant un certain temps, je la trouve allongée, inerte, je m'avance pour voir si elle respire encore, mais je constate que sa vie l'avait quitté depuis peu, son corps est encore chaud.

Je devais la ramener à la maison, mais comment Mahault va réagir, le sort de blocage à surement pris fin, elle va maintenant savoir que je vais l'emmener loin d'ici, bon sang pourquoi Isabeau ne m'a pas dit qu'elle nous quitterait aujourd'hui.

Je soulève doucement son corps et je prends le chemin de la maison.

Pour ceux qui ne l'aurai pas encore lu, le premier chapitre de "la deuxième vie de Lucie" est en ligne et le chapitre 2 sortira lundi.

J'espère que ce chapitre vous a plu. 
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Trois jours plus tard...

L'aube n'est pas encore levée, je n'ai pas encore entendu le coq chanté, la chaleur est insoutenable, même dormir en caleçon ne m'aide pas à avoir moins chaud.

Ne tenant plus je décide de me lever et d'aller prendre un peu l'air dehors, c'est encore la nuit, je me demande si j'ai dormi beaucoup, je regarde la lune, j'essais de déterminer dans quelle partie de la nuit nous sommes, je regarde ensuite l'étoile polaire, nous sommes en milieu de nuit, il reste encore un long moment avant le lever du soleil.

Je reste assis là un moment à observé les étoiles, il n'y a toujours pas d'air, je me lève et décide de rentrer me coucher, j'ouvre la porte et je vois Mahault en train de se rafraîchir, elle ne portait pas de haut, elle se retourne brusquement tout en essayant de cacher sa poitrine, mais trop tard j'ai tout vu.

Mahault - Qu'est-ce que tu fais là ? "Dit-elle mal à l'aise"

Athalaric - J'avais trop chaud, je suis donc sorti prendre un peu l'air, désolé de t'avoir surprise, je ne fais que passer. "Dis-je en me dirigeant vers ma chambre"

Je vois son regard descendre, elle rougit, je peux sentir mon sexe gonfler dans mon caleçon, j'accélère et entre dans ma chambre.

Il y a bien longtemps que je n'ai plus eu ce genre de réaction dans mon caleçon face à une femme, je ne peux peut-être plus aimer une autre qu'Aliénor, mais le désir est toujours bien présent.

Je m'allonge sur mon lit, je regarde le plafond et j'essaie de penser à autre chose, j'entends des bruits de pas dans les escaliers, elle est en train de monter, après quelques instants, je finis par me rendormir.

L'aube finit par se lever, j'entends le coq chanté, la chaleur est toujours aussi étouffante, je n'ai point envie de me lever surtout pour m'occuper du jardin.

Je traine alors un peu, j'entends quelqu'un descendre, j'entends ensuite un bruit d'eau, une deuxième personne descend les escaliers quelques instants plus tard.

Soudain, j'entends Isabeau dire à Mahault qu'elle devait s'absenter une partie de la journée, je vais donc me retrouver seul avec Mahault, avec ce qu'il s'est produit cette nuit je ne vais point être à l'aise, l'imaginée pratiquement nue me fait directement de l'effet, je devrais peut-être essayer d'assouvir mon envie au village, malheureusement sans quelques pièces cela risque d'être difficile.

Je reste encore un moment dans la chambre, puis j'enfile une tenue et je vais dans l'autre pièce, là, je croise Mahault qui prépare la pitance, elle se retourne, me regarde un instant puis rougis à nouveau.

Mahault - Tu as réussi à te rendormir ? "Me dit-elle en continuant de préparer le repas"

Athalaric - Oui le sommeil à finit par m'emporter et toi ? "L'intérogais-je"

Mahault - Difficilement, mais oui. "Dit-elle sans me regarder"
Installes-toi, c'est prêt.

Elle avance vers moi et dépose la nourriture sur la table, je la regarde fixement, mais elle essaie d'éviter mon regard.
Même si nous n'avons absolument rien fait cette situation va tout compliquer.

Elle s'est assise en face de moi et nous avons mangé en silence, je remarquais parfois son regard sur moi, dès que je la regardais à mon tour, elle détourné le regard.

À la voir agir de la sorte cela me fait sourire, cela se voit qu'elle n'a connu qu'un seul homme et pendant très peu de temps.

Une fois terminé, elle débarrasse nos assiettes, je la regarde toujours fixement, je voudrais connaitre à cet instant ses pensées, à chaque fois que je la regarde, je la revois cette nuit, qu'est-ce qu'il me prend, je ne suis pas amoureux, c'est certain, car je n'éprouve pas de réel sentiment comme ceux que j'éprouvais et éprouve toujours pour Aliénor, mais quelque chose m'attire chez elle.

Elle est plutôt belle et elle a un corps à se damner et être enceinte la rend encore plus belle.

Je me lève à mon tour et je m'avance vers elle, quand elle me voit arrivé, elle se fige, je la fais reculer contre le comptoir doucement.

Mahault - Qu'est-ce que tu fais ? "Me dit-elle timidement"

Athalaric - Je ne sais point, mais toi que veux-tu que je fasse. "Dis-je en la regardant dans les yeux"

Elle me regarde, mais ne répond point à ma question.

Je la soulève doucement et la pose sur le comptoir, je ne la lâche point du regard et l'embrasse, au début elle est hésitante, mais très vite elle laisse ma langue jouer avec la sienne.

Je commence à défaire les nœuds de sa robe, puis j'essaie tant bien que mal de lui retirer, une fois complètement nue, je l'embrasse avec passion puis j'embrasse sa clavicule, elle pousse un petit gémissement, je la soulève et l'emmène sur mon lit, je n'ai pas envie qu'Isabeau arrive et voit cette scène.

Je l'allonge, l'embrasse, la caresse, elle vient ensuite au-dessus de moi et me chevauche, au début doucement puis de plus en plus vite.

Malgré la chaleur et le léger manque de sommeil, nous avons fait l'amour à plusieurs reprises, il y avait bien longtemps que je n'avais plus touché une femme de la sorte et je comptais bien en profiter aussi longtemps qu'elle le voulait, elle en avait autant envie que moi alors pourquoi m'en priverais-je.

Une fois finit nous sommes resté allongés un moment, blottis l'un contre l'autre, elle a fini par s'endormir, je me suis donc habillé et j'ai été dans le jardin m'occuper des plantations.

J'étais en plein travail depuis un petit moment quand j'entendis des bruits de pas derrière moi, c'était Isabeau qui était de retour.

Je me raidis d'un seul coup, je n'avais pas entendu de bruit dans la maison, Mahault était sans doute encore endormie sur mon lit, j'étais mal à l'aise à l'idée qu'Isabeau le remarque, même si elle le savait surement déjà à cause de ses visions, se faire prendre était beaucoup plus embarrassant.

Isabeau - Ne fait point cette tête mon garçon, je sais tout ce qui se passe chez moi, alors ne soit point embarrassé devant moi.

Je n'ai pas vraiment eu le temps de répondre qu'elle est partie en direction de la maison.

J'ai terminé une partie de la récolte jusqu'à la tombée de la nuit, j'avais réussi à évité d'entrer, je ne savais point comment agir surtout avec Mahault, je sais qu'elle connait la malédiction, mais je n'ai pas envie qu'elle se fasse trop d'idée, il m'est impossible de donner plus et je n'ai pas envie de la faire souffrir, juste parce que je n'ai pas réussi à la garder sagement dans le pantalon.

Je pris une grande inspiration, puis je me dirige vers la maison.

Isabeau - J'ai cru un instant que tu n'allais plus rentrer. "Dit-elle au moment où je passe la porte"

Athalaric - La récolte prends du temps malheureusement.

Isabeau - Mahault à préparer de l'eau pour te rafraichir un peu avant de manger.

Je me dirige alors à l'autre bout de la maison, Mahault était occupée avec la pitance, quand j'arrive à proximité, elle me regarde légèrement et me sourit, je lui sourit à mon tour, puis je commence à prendre de l'eau pour me rafraichir le visage.

Une fois finis, je m'installes à table avec Isabeau, Mahault nous rejoint quelques instants plus tard avec la pitance.

Nous avons commencé à manger, il régnait un profond silence, moi et Mahault nous évitions même de nous regarder, quand soudain Isabeau Rompis le silence.

Isabeau - Vous comptez rester silencieux en ma présence tout les jours ?Je sais se qu'il c'est passé, alors arrêté d'être aussi embarrassé, vous n'êtes plus des enfants.

Aucun de nous n'a osé répondre.

Le reste du repas se fit en silence, après avoir terminé, Mahault et Isabeau ont terminé leurs activités et moi, je suis allé me mettre à l'aise dans ma chambre.

J'ai ensuite fini par m'endormir d'épuisement.

J'espère que ce chapitre vous a plu. 
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Pour ceux qui ne l'aurai pas encore lu, le premier chapitre de "la deuxième vie de Lucie" est en ligne

Le lendemain...

Le coq se met à chanter, j'ouvre les yeux, il y avait longtemps que je n'avais pas passé une si bonne nuit, j'aurais bien envie de rester allonger plus longtemps, mais une odeur de nourriture me parvient, quelqu'un est déjà levé.
Je me lève et regarde dans mes affaires pour un vêtement pas trop souillé, je l'enfile à toute vitesse et je me dirige dans l'autre pièce.

Là, je vois Mahault au fourneau, elle est tellement concentrée dans ce qu'elle fait qu'elle ne m'entend pas arriver.
Je racle donc doucement ma gorge pour signaler ma présence, ce n'est pas le moment de lui faire peur.

Mahault - Ta nuit a été bonne ? "Dit-elle en se tournant vers moi"

Athalaric - Il y avait longtemps que je n'avais plus aussi bien dormi.

Mahault - Tu as faim j'espère, car je crois que j'ai préparé un peu trop de nourriture.

Athalaric - Cela tombe bien, j'ai une faim de loup.

Elle me regarde fixement dans les yeux, son visage s'illumine et elle me souris.
Elle s'installa alors à table avec moi.

Athalaric - Ta grand-mère ne nous rejoint pas ?

Mahault - Elle est déjà partie, elle était attendue ce matin.

J'étais quelque peu déçu, j'ai tellement de questions à lui poser.

Mahault - Ne fait point cette tête, tu pourras lui poser des questions ce soir.

Athalaric - Comment tu sais que j'ai des questions à lui poser ?

Mahault - Car je suis une ensorceleuse comme elle.
Enfin il y a juste des parties de ton avenir proche qui me sont bloqués, comme ci quelqu'un ne voulait pas que je vois certaines choses.

Athalaric - Comment cela bloquer ? Et qui pourrait bloquer tes visions ?

Mahault - Une autre ensorceleuse pourrait me bloquer, pour que je ne vois pas ce que tu vas faire dans les jours et années à venir.
C'est étrange comme situation.

Athalaric - Pourtant ta grand-mère, vois mon avenir.

Mahault - Elle est plus puissante que moi.

Athalaric - Je peux te poser une question ?

Mahault - Oui vas-y

Athalaric - Où est le père de l'enfant que tu portes ?
Je vis son visage changer du sourire à la tristesse, j'aurais mieux fait de ne rien demander.

Mahault - Il est mort juste après que j'ai découvert que j'allais avoir un enfant, quelqu'un a essayé de nous voler notre cheval, je lui ai dit de laisser faire, mais il ne m'a pas écouté. "Dit-elle tristement"

Athalaric - Je suis vraiment désolé, je n'aurai pas dû poser cette question, cela te fait de la peine.

Mahault - Ne t’inquiète pas, je connaissais son avenir, j'ai essayé de le changer, mais quand s'est déjà écrit on ne peut rien faire. "Dit-elle en baissant les yeux"

Nous continuons alors de manger, sans un mot, je crois que j'ai fait une bêtise en lui parlant de cela.
Je peux être un idiot par moments.

Après le repas, elle a débarrassé la table et je lui ai proposé d'aller m'occuper du jardin, elle me répondit à peine, je suis donc sorti pour voir où en était les plantes et voir quand la récolte allait pouvoir commencer.

La journée passa assez vite, j'étais toujours au jardin quand Isabeau arriva à côté de moi.

Isabeau - Je peux te parler un moment ?

Athalaric - Oui bien sûr

Isabeau - Allons un peu plus loin, c'est préférable.

Nous nous sommes alors dirigés vers le bois qui n'était pas très loin.

Isabeau - J'ai une autre faveur à te demander, mais celle-ci est très importante.

Athalaric - C'est moi qui devrais vous demandez une faveur, après tout ce qui s'est passé.

Isabeau - Mes descendants t'aideront le moment venu, je t'en fais la promesse, mais en attendant j'ai besoin de toi.

Athalaric - D'accord, je vous écoute.

Isabeau - Je veux que tu veilles sur Mahault et que tu l'emmènes loin d'ici, je n'en ai plus pour longtemps et sans moi elle est vulnérable.

Athalaric - Je ne comprends point. "Dis-je perdu"

Que voulez-vous dire, en disant que vous en avez plus pour longtemps.

Isabeau - Je vais mourir bientôt, je suis malade depuis un temps, mais Mahault ne le sait point.

Athalaric - Comment peut-elle ne point le savoir ?

Isabeau - J'ai lancer un sort pour bloquer certaines de ses visions.

Athalaric - C'est pour cela qu'elle ne voit pas tout mon avenir.

Mais je ne peux point veiller sur elle, je ne peux point rester longtemps au même endroit vous le savais bien.

Isabeau - Être une sorcière n'est pas facile, si elle reste ici, il va lui arriver malheur.

Et je n'aurai plus de descendances pour t'aider à l'avenir.

Athalaric - Combien de temps je devrais veiller sur elle et l'enfant ?

Isabeau - Jusqu'à la fin de sa vie, l'enfant suivra sa route une fois adulte.

Athalaric - Juste pour être certains, vous n'essayez quand même pas de la mettre dans mon lit ?

Isabeau - Ce détail ne me regarde point, vous ferez ce que bon vous sembles.

Athalaric - Désolé, mais je ne peux point et vous savez très bien que le sort ne me permet point d'en aimer une autre, et même si cela serait possible, je ne pourrai point faire subir cette vie à une femme.

Isabeau - Donc elle mourra dans moins de 60 jours. "Dit-elle tristement"
Ne lui parle point de ce que je viens de te dire, elle le découvrira bientôt, lors de ma mort quand le sort de blocage prendra fin.
Et toi, tu pourras partir dans 6 jours quand la récolte sera finie.

Elle tourna les talons et commença à se diriger vers la maison, je reste là figé de ce que je viens de découvrir, puis je me ressaisis et me dépêche de la rattraper.

Athalaric - Attendez ! "Criais-je"

Isabeau - Je n'ai point de temps à perdre, j'ai encore beaucoup de choses à faire.

Athalaric - J'accepte de veiller sur elle. "Dis-je en la rattrapant"
Mais si elle refuse de partir même après avoir découvert son avenir ?

Isabeau - Si elle refuse, soit persévérant et surtout fait en sorte qu'elle ait envie de te suivre.

Athalaric - Vous savez déjà si elle va me suivre ou non, alors dites-moi ce que je dois faire.

Isabeau - Tu le découvriras le moment venu.
Aller, tu as encore beaucoup à faire au jardin et moi, je dois préparer  quelques affaires.

J'ai donc repris le travail au jardin et Isabeau est rentrer rejoindre Mahault.

La chaleur était vraiment étouffante, je me serai bien déshabillé, mais je ne pouvais point.

Une fois fini dans le jardin, j'entre dans la maison, Mahault est assise près de la fenêtre, elle a l'air d'avoir aussi chaud que moi et son état ne devait pas aider.

Mahault - Tu dois avoir très chaud avec cette tenue. "Dit-elle en se tournant vers moi"
Retire là pour que je puisse la laver, j'ai mis de l'eau dans le sceau pour toi te rafraichir.

Athalaric - Je n'ai aucune autre tenue de propre, pour mettre ensuite. "Dis-je mal à l'aise"

Mahault - Tu as bien un caleçon en dessous ?

Athalaric - Oui bien sûr que j'en ai un.

Mahault - Et bien cela suffira, le temps que je lave tes tenues.

Athalaric - Je ne peux point rester dans cette tenue. "Dis-je d'un rire nerveux"

Mahault - Ma grand-mère est partie pour une cérémonie funèbre, nous ne serons que tous les deux jusqu'à demain, donc ne soit pas gêné et j'ai déjà vu un homme à moitié nu. "Dit-elle en s'avançant vers moi"

Je reste planté là au milieu de la pièce en repensant à ce qu'Isabeau m'avait demandé et m'imaginer en caleçon seul ici avec elle, cela me met vraiment mal à l'aise.

Mahault - Aller retire tout cela, sauf si tu attends que ce soit moi qui te les retire.

Je m'exécute et me retrouve vite pratiquement dénudé face à elle, je n'ai jamais été gêné devant une femme avant aujourd'hui, c'est vraiment troublant.

Athalaric - Je... Je vais aller me rafraichir. "Dis-je en me dirigeant vers le sceau"

Quand j'eus enfin terminé, mon regard se posa sur elle dehors à laver mon linge, le soleil, c'était couché, je pouvais entendre mon estomac crier, je me suis donc décidé à préparer la pitance pour elle et moi.

Quand elle eut fini, elle fut surprise de voir le repas qui l'attendait, un petit sourire s'est dessiné sur son visage.

Nous avons mangé pratiquement en silence, elle n'était pas très bavarde ce soir et moi non plus d'ailleurs, après le repas, je l'ai aidée à aller chercher de l'eau, puis c'est épuiser par cette longue journée que j'ai été me coucher.

J'espère que ce chapitre vous a plu. 
N'hésitez pas à laisser un commentaire pour laisser une trace de votre passage sur le blog et à vous abonnez à la page facebook pour ceux qui ne sont pas déjà abonnés pour être informé des nouveaux chapitres de cette histoire et de la suite de l'histoire de Lucie. Merci.

Notre fuite vers le nord n'a pas été de tout repos, nous faisions très peu de haltes pour éviter que les gardes du roi ne nous rattrapent.
Ma relation avec mon père était assez compliquée, c'est un homme assez bourru et moi, je souffrais de la perte d'Aliénor et le fait que se soit lui qui ait causé la mort, n'aide en rien.

Les trois premières années ont donc été assez chaotiques, mais quand nous avons commencé à nous fixer non loin d'un petit village, les choses, ont commencé à s'améliorer entre mon père et moi, nous avions retapé une petite maison à l'abandon en dehors du village pour nous installer pour un temps.

......

Aujourd'hui, cela fait 20 années que ma bien-aimée m'avait quitté, chaque jour mes pensées étaient pour elle, mais ma peine avait finit par s'atténuer même si elle n'avait pas disparu.

Ne vieillissant plus, nous avions dû partir encore plus au nord, pour éviter qu'au village les autres ne remarquent que les années n'avaient aucun effet sur moi.

Nous avions donc construit une cabane dans les bois, juste à côté d'une rivière et nous évitions le plus possible les villages avoisinants.

Mon père commencé à vieillir et je remarquais qu'il commençait doucement à oublier certains détails du passé, je me demande combien de temps, il va encore rester à mes côtés et comment pourrai-je continuer d'avancer seul.

L'aube vient de se lever, signe qu'un nouveau jour sans elle débute.

Je sors du lit à toute vitesse, le lit de mon père est déjà vide. Malgré son âge et sa mémoire qui vacille, il est encore très dynamique, parfois, j'ai du mal à le suivre.

Quand j'arrive dans l'autre pièce, il est déjà au fourneau à préparer la pitance.

Athalaric - Père pourquoi ne m'a tu point réveillé, j'aurai préparé la pitance moi-même.

Le père - Je n'allais point te réveiller pour cela et puis je suis peut-être vieux mais je sais encore cuire de la nourriture.

Athalaric - Je sais père, je vais aller me rafraichir prestement.

Après m'être rafraichi et changer, je me suis installé à table avec mon père, nous avons discuté un moment, on a discuté de ma mère, il essayer de me raconter le plus de détails possible avant de les oublier.

Il a ensuite voulu que je lui raconte encore ma vie avec Aliénor plus en détails, il disait que je ne devais absolument rien oublier, car même si les choses, c'étaient mal terminées, c'était quand même important de se souvenir, car oublier est la pire chose qu'il soit, surtout quand il s'agit de l'être aimé.

Après le repas et notre longue discussion, nous sommes sorti pour nous occuper du jardin et de nos quelques animaux.

Nous avons été ensuite à la rivière pour nous détendre et pêcher le repas du soir.

Le reste de la journée à défiler à toute vitesse, laissant place à la nuit.

Je me suis allongé dans mon lit et je me suis mis à fixer le plafond comme à mon habitude depuis maintenant 20 ans, j'avais toujours du mal de m'endormis, c'était la nuit où je pensais le plus à elle, cela m'arrivait même parfois de lui parler, en espérant que là où elle était, elle pouvait m'entendre, parfois j'attends même un long moment espérant une réponse de sa part, mais en vain.

......

Cinq années se sont encore écoulées, mon père m'avait quitté, il y a déjà une année pendant son sommeil, je me suis retrouvé totalement seul, il n'y avait plus personne pour me raccrocher à mon ancienne vie, plus personne qui savais qui j'étais vraiment.

Quelques jours après la mort de mon père j'ai vendu toutes mes récoltes et le reste de nos animaux, j'ai juste gardé mon cheval et j'ai pris la route, toujours en direction du nord, je ne voulais plus rester là.

Aujourd'hui, j'erre de village en village, de bois en bois, je ne me suis toujours pas fixé, je reste rarement plus de deux jours au même endroit, il ne me reste plus d'argent, je vis donc au jour le jour de la chasse, de la pêche et de tout ce qui est comestible dans la forêt.

J'arrive dans un petit village, il y avait des étales un peu partout, avec de la nourriture à profusion, je pouvais entendre mon estomac crier, mais j'allais devoir me contenter des quelques baies qu'il me reste dans mon sac.

Soudain, je fis tirer de mes pensées par une voix.

La vieille dame - Je t'attendais Athalaric.

Je me retourne soudain vers elle, je lui fis fasse, qui pouvait-elle être.

Athalaric - Nous nous connaissons ? "L'interrogèrent"

La vieille dame - J'ai énormément vieilli je te l'accorde.

Je reste là en face d'elle ne sachant quoi répondre, je ne me souvenais point d'elle.

La vieille dame - T'avoir jeté ce soir ne t'a point fait perdre la mémoire pourtant.

Athalaric - C'est vous ? "Dis-je surpris"
Je n'aurai jamais pensé vous revoir un jour.

La vieille dame - Moi c'est tout le contraire, je t'attendais.
Viens avec moi, j'ai un bon repas chaud qui t'attend chez moi.

Nous nous dirigeons vers une petite demeure aux abords du village, quand je rentre mon visage se pose sur une jeune femme brune qui est en train de préparer un repas, elle se retourne et me fixe un moment, avant de s'avancer vers moi.

La jeune femme - Tu dois être Athalaric, moi je me nomme Mahault, je suis la petite-fille d'Isabeau.

Athalaric - Isabeau ?

La vieille dame (la sorcière)- Je suis Isabeau, je n'ai jamais eu l'occasion de vraiment me présenter.
Mahault est la fille de ma fille, elle vit avec moi depuis la mort de ses parents, il y a de cela 4 années.

Athalaric - Enchanté de te connaître Mahault.

Mahault - Fait comme chez toi, tu peux te débarrasser un peu, te mettre à l'aise, nous allons passer à table.

Athalaric - Peux-tu me montrer où je peux me rafraichir légèrement le visage et les mains ?

Elle m'indique l'endroit où je pouvais déposer mes affaires et l'endroit ou me rafraichir.

Je m'avance du sceau et commence à me rincer le visage, cela faisait beaucoup de bien, il y a plusieurs jours que je n'ai pas eu l'occasion d'avoir de l'eau clair pour faire cela.

Une fois fini, je les rejoins dans l'autre pièce, elles étaient installées à table, elles m'attendent pour commencer.

Athalaric - Merci beaucoup pour l'hospitalité. "Dis-je en s'asseyant"

Isabeau - Tu as besoin d'un bon repas et surtout de repos.
Tu resteras ici quelques jours, en plus on aurait besoin d'un peu d'aide pour la derrière récolte, je suis trop vieille et Mahault n'est pas en état de le faire.

Mahault - Grand-mère, on n'a pas besoin d'aide, je peux très bien le faire seule ! "Dit-elle tendue"

Isabeau - Tu attends un enfant, tu ne peux point faire une si grande récolte !

Athalaric - Je resterai le temps de la récolte. "Dis-je pour éviter les tentions entre elles"

Après le repas Mahault, m'a montré l'endroit où je vais dormir, c'était une toute petite pièce avec juste un lit, il n'y avait ni fenêtre, ni porte, juste une petite ouverture avec un tissu pour servir de porte.

J'ai retiré mes vêtements et me suis allongé, il y avait bien longtemps que je n'avais plus dormi dans un lit.

Mes yeux ont commencé à se fermer et le sommeil m'a très rapidement emporté.

J'espère que ce chapitre vous a plu. 
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