Aurore - Arrêtez, personne n'ira au village, aujourd'hui. Dit-elle en descendant.

Théodran - Mère, c'est le seul jour où je suis certain de la voir. Dit-il en se retournant vers elle.

Aurore - Par ce temps, je suis sûre que même elle, elle va rester au chaud.
Par amour on fait parfois des choix irréfléchis et ton père sait de quoi il parle, alors aujourd'hui, tu restes avec nous.

Athalaric - Si tu refuses de m'écouter, obéis au moins à ta mère.

Théodran - J'ai compris, je ne vais pas au village. Dit-il dépiter.

Athalaric - Assieds-toi ma douce, je vais préparer la pitance. Dis-je en lui embrassant la joue tendrement.

Aurore - Je ne suis pas une petite chose fragile, je peux préparer le repas.

Athalaric - Laisse-moi faire ma douce.
Drogon, enfile une tenue et va nourrir les animaux, et toi Théodran, va réveiller Warin, qu'il n'espère pas encore échappé aux corvées.

Drogon - Je fais cela tout de suite, père.

Je me suis ensuite installé au fourneau pendant qu'Aurore était sagement assise, depuis qu'elle m'avait annoncé qu'elle portait un autre enfant, je veille sur elle encore plus que les fois précédentes.

Je ne sais pas vraiment pourquoi je la surprotège autant cette fois, peut-être, qu’inconsciemment je me dis que sa jeunesse à un prix, nous ne savons toujours pas se qu'il s'est produit, ni combien de temps cela va durer et depuis quelque temps j'ai un étrange pressentiment, comme-ci un malheur aller arriver.

Aurore - Athalaric, c'est ridicule, cela devrait être moi qui prépare le repas.

Athalaric - Contente-toi de nous faire un beau bébé, le reste je m'en occupe.

Aurore - Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu ne m'as jamais autant couvée.

Athalaric - Tu vas donner naissance d'un jour à l'autre, je veux que tu sois en forme.

Une fois la pitance prête, nous nous sommes tous installés à table, j'étais plus que fier, je n'aurai pu imaginé avoir une si grande famille et j'étais heureux de pouvoir veiller sur eux autant que possible, la seule chose que me rendait triste par moment, c'est pour Ageran, ne pas savoir où il se trouve surtout par ce temps est une vraie torture.

Un peu après la mi-journée, comme je l'avais prédit, la neige c'est mise à tombée de plus belle, le froid lui aussi était de plus en plus présent, nous faisions en sorte que le feu soit toujours bien rouge, consommant ainsi plus de bois.

Théodran - Père, le stock de bois à l'intérieur commence à s'épuiser, puis-je aller en chercher dehors, parmi celui qui est déjà coupé ? Me demanda-t-il.

Athalaric - D'accord, mais ne tarde pas trop, il fait très froid, et surtout couvre-toi bien pour sortir.

Théodran - Ne t'inquiète pas, père, je n'en ai que pour quelques instants.

Théodran a enfilé un vêtement plus chaud et il est sorti chercher du bois, mais le temps passa et l'on ne le vit pas revenir.

Je suis alors sorti, pour voir ce qu'il lui prenait autant de temps, mais en arrivant près de l'écurie, j'ai compris qu'il n'était pas sorti pour du bois, un cheval était manquant dans l'écurie.

J'ai alors attrapé quelques bûches et je suis rentré rapidement.

Athalaric - Nous avons un problème. Dis-je en pénétrant dans la maison.

Aurore - Que se passe-t-il ? Demanda-t-elle soudainement inquiète.

Athalaric - Théodran a pris un cheval, je le soupçon d'être parti au village.

Warin - Par ce temps, mais c'est de la folie.

Aurore - Il faut le retrouver, par ce temps il ne trouvera pas le chemin.

Athalaric - Nous ne pouvons pas partir à sa recherche avec toute cette neige qui tombe, c'est beaucoup trop risqué.

Aurore - Mais c'est dangereux dehors par ce temps, tu le sais.

Athalaric - Je ne prendrai aucun risque maintenant, ma douce, mais j'irai à sa recherche à l'aube, s'il n'est toujours pas rentré, je t'en fais la promesse.

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Pour ceux qui ne l'aurai pas encore lu, le chapitre 14 (partie 2) de la prophétie de la lune rouge est en ligne.

J'espère que ce chapitre vous a plu. 
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