**Aurore**

Sept jours plus tard... Cela faisait maintenant 37 jours qu'elle nous avait quittés.

Il faisait encore nuit noir, je n'avais pas dû dormir bien longtemps quand l'orage à éclater, au début, il était léger et au loin, mais il a fini par se rapprocher.
Le vent à commencer à monter, la pluie tomber à torrent et les coups de tonnerre faisait trembler toute la maison.
J'avais peur, très peur, c'est peut-être idiot à mon âge, mais quand ma mère était encore là et qu'elle venait un peu près de moi cela me rassurer toujours.
Maintenant, je devais affronter mes peurs seule.

Un autre coup de tonnerre a retenti, encore plus violent que le précédent, il n'avait pas dû tomber bien loin celui-là, je me suis alors cachée sous les draps, mon corps trembler très fort, tellement la peur était intense.

Au coup de tonnerre suivant, j'ai entendu un arbre à proximité craquer, je suis alors sortie du lit à toute vitesse et je suis allé dans la chambre d'Athalaric, il dormait à poings fermés, je me suis alors avancée et me suis couchée à côté de lui sans le réveiller.
Quand soudain un autre coup énorme retentit, je me suis blottie dans ses bras en tremblant, instinctivement, il m'a serré contre lui sans même s'en rendre compte.

Après un petit moment, j'ai quitté ses bras et j'ai fini par me retourner de l'autre côté pour dormir, quand j'ai senti une main se poser sur moi.

Athalaric - Aurore que fais-tu là ?

Aurore - Pardon, mais l'orage est trop violent et ça me fait peur, j'ai essayé, mais je n'arrive pas à rester seule. "Dis-je doucement"

Athalaric - Tu peux rester près de moi, mais évite quand même de te blottir comme tu l'as fait s'il te plaît.

J'ai compris directement que je le mettais probablement mal à l'aise.

Aurore - Je... Je suis désolée. "Dis-je en ouvrant les yeux.
Je vais retourner dans ma chambre, c'est mieux.

Athalaric - Aurore, tu peux rester, c'est juste que ta façon de me serrer....

Je ne lui ai pas laissé le temps de terminer sa phrase que je lui ai répondue directement.

Aurore - Cela ne se reproduira plus, désolée de t'avoir réveillé.

Je me suis levée et j'ai quitté la chambre à toute vitesse et me suis remise au lit sous les draps à pleurer.

Quelques instants plus tard, il entra dans ma chambre.

Athalaric - Aurore s'il te plaît, ne le prends pas mal, c'est juste ta façon de me tenir qui m'a troublé.

Un énorme coup de tonnerre retentit, ce qui me fait sursauter sous les draps.

À cet instant il tira les draps et me souleva dans ses bras et m'emmena dans sa chambre.

Il me posa doucement sur le lit, puis il s'allongea à son tour et enroula un de ses bras autour de moi pour me tenir contre lui.

J'essayais de m'endormir, mais chaque coup de tonnerre un peu trop violent me faisait sursauter.

Athalaric - Viens te blottir dans mes bras. "Dit-il en me tirant contre lui"

Aurore - Je croyais que tu ne voulais pas que je sois dans tes bras de cette manière. "Dis-je doucement"

Athalaric - J'ai juste eu peur de ma réaction à t'avoir si près de moi.
Essaie de dormir, l'orage va finir par se calmer, je veille sur toi s'est promis.

J'ai fini par m'endormir au rythme des battements de son cœur, je me sentais vraiment en sécurité, blottie ainsi dans ses bras.

** Athalaric**

Le jour commencé à se lever, le coq se met alors à chanter, j'ouvre les yeux et je regarde par la fenêtre, il pleut encore énormément, je pouvais alors rester au lit plus longtemps.

Je regarde Aurore dormir paisiblement dans mes bras, ses doigts caressent doucement mon torse, mais elle est encore endormie, elle a fait cela une partie de la nuit, Mahault le faisait aussi très souvent dans son sommeil, c'est vraiment troublant que même pour ce genre de détails elle est identique.

J'ai l'étrange impression en la regardant qu'elle n'est pas  simplement sa fille, mais bien plus que cela.

À cet instant, je n'ai qu'une envie, c'est de la garder dans mes bras éternellement et de l'embrasser, je sais que je n'ai point le droit de ressentir cela envers elle, que cela ne serai pas correct pour elle.
Mais c'est plus fort que moi, c'est ce que je ressens, là maintenant.

Je caresse doucement son bras, puis son visage, quand soudain elle ouvre les yeux et prends un peu de recul.
Sur l'instant, j'ai l'impression d’avoir été trop loin, puis elle me sourit et caresse mon menton du bout de ses doigts.

Athalaric - Aurore, ce n'est point correct, tu le sais ?

Aurore - Et si cela l'était ? "Dit-elle doucement"

Athalaric - On ne peut pas Aurore. "Dis-je en caressant son visage"

Aurore - Et si moi je le voulais. "Dit-elle en me fixant"

Athalaric - Tu es trop jeune pour savoir ce que tu veux vraiment. "Lui dis-je tendrement"

Aurore - Je comprends que tu n'aimes point que je sois encore jeune, tu préfères les vieilles !

Athalaric - Je t'interdis de dire une chose pareille Aurore, ce n'est pas correct ce que tu dis !
L'âge n'a point d'importance pour moi !

Aurore - Mensonge ! Tu n'es même pas capable de me le prouver.

Je l'ai alors basculée et je me suis placé au-dessus d'elle.
Je savais qu'elle essayait de me provoquer.

Athalaric - Nous ne pouvons pas , cela ne fait point si longtemps.

Aurore - Penses-tu qu'elle ne savait pas ce qu'il se passerait.

C'était vrai, Mahault connaissait l'avenir, mais aurait-elle vraiment approuvé cela.

Athalaric - Tu as toute la vie devant toi Aurore, je ne veux point que tu regrettes.

Aurore - Ne cherche pas d'excuse, je ne suis plus une enfant.

Athalaric - Je ne chercherai plus aucune excuse. "Dis-je en lui embrassant le cou"
Mais on ira doucement, d'accord ?

Aurore - Cela me convient. "Dit-elle en gloussant sous l'effet de mes baisers"

Pour ceux qui ne l'aurai pas encore lu le chapitre 16 d'hier de "la deuxième vie de Lucie" est en ligne :)

J'espère que ce chapitre vous a plu. 
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