Nous avions chevauché toute la nuit et j'avais fait le maximum pour éviter les zones habitées, la princesse avait fini par s'endormir contre moi, bercée par les mouvements du cheval.
Nous devions déjà être loin de Windenburg, mais il fallait encore s'en éloigner.
Et surtout, il lui fallait une autre tenue si nous ne voulions pas attirer l'attention.

À l'aube, mon regard fut attiré par une petite cabane qui semblait abandonner, cela serait l'endroit idéal pour se cacher le temps que je lui trouve de quoi se changer.

Je fais arrêter notre cheval, puis je glisse doucement ma main sur son visage pour la réveiller.

Athalaric - Princesse réveillez-vous. "Dis-je doucement à son oreille"

La princesse - Hmm, où sommes-nous ?

Athalaric - Je ne sais pas encore, mais je dois vous cacher ici, le temps que je vous trouve d'autre chose à vous mettre.
Car cette tenue va nous faire repérer.

La princesse - Je refuse de rester seule ici ! "Dit-elle boudeuse"

Athalaric - Princesse, c'est pour votre bien.

La princesse - Et si vous ne revenait point, qu'est-ce que je vais faire seule dans cette forêt.

Athalaric - Je vais revenir je vous en fais le serment.

La princesse - Ne dites point ça ! "Dit-elle en colère"

Athalaric - Pourquoi vous mettez-vous en colère ? "Dis-je surpris"

La princesse - Vous prêtez serment de revenir, mais vous ne savez point si vous allez rencontrer des gardes.
Vous ne connaissez pas l'avenir, alors ne dites pas ce genre de chose !

Athalaric - Je ne me ferai point capturé, ni occire, mais si vous m'accompagnez dans cette tenue, nous nous ferons remarqué c'est certain.

La princesse - Soit, faite ce que vous voulez, mais sachez que je ne resterai point ici seule éternellement !

Athalaric - Je me hâte de revenir princesse.
Aller vous cacher à l'intérieur. "Lui dis-je en ouvrant la porte"

Elle s'exécuta et je pris la route à toute vitesse pour trouver une habitation.

C'est après un long moment que j'ai fini par voir une petite maison au milieu de nulle part.

J'attache mon cheval à un arbre et me faufile discrètement, en m'avançant, je remarque des haillons sur une corde en train de sécher, je m'avance donc sans bruit, attrape deux tenues pour la princesse et une pour moi et je pars en courant, mais avant d'arriver à mon cheval, je vois un pommier, je ramasse quelques pommes et pars rejoindre mon cheval.

Le soleil commence à ce coucher, cela faisait un long moment que je tournais en rond, je ne retrouvais plus la cabane où j'ai laissé la princesse.

Comment j'avais pu me perdre alors que d'habitude, je sais toujours très bien m'orienter en forêt.

La nuit à fini par tomber, je ne voyais pratiquement plus rien autour de moi, j'entends des loups hurler.

Bon sang, j'aurai dû la prendre avec moi, elle avait raison.
Elle doit être effrayée seule dans le noir, sans feu, ni nourriture.

Puis soudain, j'entends crier au loin, j'essaie de m'orienter et de suivre les cris, elle était là debout en pleure, je descends à toute vitesse de mon cheval, pour la réconforter. 

Mais à peine arrivé à ses côtés qu'elle me gifle de toutes ses forces.

J'attrape ses poignets, la plaque contre la porte.

Athalaric - Je t'interdis de lever la main sur moi femme ! "Dis-je en colère"
Si tu recommences, je n'hésiterai point à t'abandonner au milieu des loups.

La lune, éclair à travers les arbres son visage, je pouvais lire la peur dans son regard.

La princesse - Lâcher-moi ! "Dit-elle en pleure"

Je la lâche à toute vitesse, qu'est-ce qui m'avait pris de réagir si brutalement, alors que la gifle était justifiée vu la peur qu'elle avait dû avoir.

Athalaric - Princesse, pardonnez-moi. "Dis-je en m'agenouillant"
Je ne retrouvais plus le chemin de la cabane, j'ai eu très peur de ne pas vous retrouver et quand vous m'avez giflé, j'ai mal réagi.
Pitié pardonnez-moi.

Elle sanglotait encore, elle tourna les talons et entra dans la cabane sans dire un mot.

Je la suivis à l'intérieur, en tentant encore de m'excuser.

Athalaric - Princesse pardonnez-moi. "Dis-je en posant ma main sur son épaule"

Mais elle eut un mouvement de recul au moment ou ma main la toucha.

La princesse - Arrêtez de dire princesse !

Athalaric - Comment puis-je vous nommer alors ?

La princesse - Comme vous le voulez, après tout vous m'avez traité comme n'importe quelle maraude de votre village.

Athalaric - Vous n'êtes pas ce genre de femme, je n'aurai pas dû vous traiter de la sorte, croyez-moi quand je vous dis que j'étais inquiète de vous avoir perdu, votre gifle m'a fait agir comme un idiot.

Je glissai ma main le long de son bras, je voulais la calmer, qu'elle me pardonne de l'avoir effrayé.

La princesse - Je me nomme Aliénor. "Dit-elle en se tournant vers moi"

Atharlaric - Moi je me nomme Athalaric
J'ai quelques pommes pour manger et j'ai de quoi vous changez.
Je vais aussi faire un feu, vous êtes gelée. 

Je sortis de la cabane chercher les tenues et les pommes.

Je rentre à nouveau dans la cabane les bras chargés.

Athalaric - Ses haillons ne sont pas en très bon état mais je n'ai pas trouvé mieux.
Je vais aller chercher du bois pour le feu le temps que vous vous changiez. "Dis-je ne me dirigeant vers la porte"

Aliénor - Attendez.
Pouvez-vous m'aider à détacher l'arrière de ma robe, je ne peux point le faire seule.

Je m'avançai vers elle et commençai à défaire chaque noeud de sa robe, découvrant petit à petit son dos, jusqu'à la limite de ses fesses.

Je sens mon entre-jambe gonfler petit à petit, je sortis alors à toute vitesse après avoir terminé pour essayer de calmer mon envie subite.

Après avoir ramassé assez de bois pour la nuit, je rentre dans la cabane, elle était assise sur le lit à tremblé de froid.

Athalaric - Je vais vite allumer un feu, je ne voudrais pas que vous attrapiez quelque chose par ma faute. "Dis-je en me dirigeant vers le feu"

Après un moment, les flammes commencèrent à arriver.

Je m'installe alors à côté d'elle sur le lit.

Athalaric - Venez à côté de moi, je vais vous tenir chaud, le temps que le feu réchauffe la pièce.

Elle se blottit alors contre moi, je passe mon bras autour d'elle pour essayer de la réchauffer.

Après un léger moment, je la sentis s'endormir contre moi, je l'allonge alors sur le lit, je remets alors du bois sur le feu, je retire alors ma tenue pour pouvoir me coucher, je la fais glisser dans mes bras, son visage sur mon torse, doucement pour ne point la réveillée et la garder au chaud avec mon corps et je finis par m'endormir à mon tour.

J'espère que ce troisième chapitre vous a plu. 
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