Aurore n'était pas d'accord avec ma décision d'attendre le matin que le temps s'améliore un peu, pour partir à la recherche de notre fils.

Je peux très bien comprendre son inquiétude, car je suis aussi inquiet qu'elle, mais je me dois de rester fort pour ma famille.

Je regardais Aurore tourner en rond dans la maison depuis un long moment déjà, je détestais la voir dans cet état, surtout qu'elle peut donner naissance n'importe quand.

Athalaric - Ma douce assied toi près du feu, il te faut du repos.

Aurore - Comment pourrais-je me reposer alors que notre fils est dehors et peut-être perdu par ce temps.

Athalaric - Je me fait beaucoup de soucis pour notre fils, mais la tempête est là, c'est beaucoup trop risquer et si le bébé arrivait, je raterai sa naissance, j'ai déjà rater la naissance de notre fille, quand Théodran s'était perdu en étant enfant, je n'ai pas envie que cela se reproduise, comprends-tu cela, ma douce ?

Aurore - La vie de notre fils est bien plus importante que cela, et le bébé n'arrivera pas aujourd'hui.
Es-tu lâche à ce point, pour laisser notre fils dehors ! Dit-elle énervée.

Athalaric - Je ne suis pas lâche ! Je n'ai même pas de tenue assez chaude, pour un froid comme celui-là, il est peut-être même au village et nous nous inquiétons pour rien.

Aurore - Si tu ne part pas à sa recherche, je le ferai !

Athalaric - Quoi ! Non, mais c'est de la folie, Aurore ! Dis-je en haussant la voix.

Aurore - C'est mon fils je ferai ce que j'ai à faire.

Athalaric - Drogon, c'est toi le chef de la maison pendant mon absence.
Ce n'ai pas parce que je suis immortelle que je ne peux pas être gelé, mais puisque tu ne me laisse pas le choix. Dis-je à l'intention d'Aurore.

Je suis alors sorti préparer mon cheval, la tempête avait énormément forcit, j'espérais que Théodran est à l'abri, la journée était déjà bien entamée et très vite il ferait sombre.

Une fois le cheval prêt, j'ai annoncé mon départ à Aurore, puis j'ai pris la route en direction du village.

Le trajet était rude, le froid me brûlait la peau, mais je suis finalement arrivé au village, la journée touchée doucement à sa fin.

Je suis passé à la taverne, j'ai posé quelques questions aux personnes qui s'y trouver, en décrivant Théodran, espérant que quelqu'un l'ait vu, mais en vain.

Je me suis alors dirigé vers l'écurie pour voir si son cheval s'y trouver, mais là encore c'était un échec.

J'ai fait le tour du village, mais aucune trace du cheval de Théodran, ce qui aurait pu m'indiquer sa présence, la nuit était finalement tombée et la tempête n'était pas décidée de faiblir, il m'était impossible de reprendre la route dans ses conditions et j'avais par malchance oublié ma bourse, je ne savais donc pas prendre une chambre à l'auberge.

Je me suis donc installé sous un abri proche de l'écurie avec un bon feu, pour me reposer jusqu'au matin.

Pour ceux qui ne l'aurai pas encore lu, le chapitre 14 (partie 2) de la prophétie de la lune rouge est en ligne.

J'espère que ce chapitre vous a plu. 
N'hésitez pas à laisser un petit commentaire sur le blog, cela me fait toujours plaisir de vous lire. Merci.